Publié dans Société

Suite de l’affaire d’un « faux gendarme » - Le suspect meurt avant la 2ème enquête !

Publié le mardi, 03 mai 2022



Le drame s’est produit lundi matin aux environs du camp Ratsimandrava. Jean Luc Tahianjanahary Rakotonirina alias Nantenaina Rakoto a péri d’un « arrêt cardiaque », si l’on tient compte du témoignage de son cousin. « J’étais toujours à ses côtés, depuis Ambalavao jusqu’à Antananarivo. Nous étions 4, y compris le gendarme de garde, à prendre le petit déjeuner dans une gargote non loin du camp. La gargote appartient à une de ses connaissances. Un capitaine l’a ensuite appelé et nous étions en route pour aller au camp quand il a fait une crise, après laquelle du sang coulait sur sa bouche », témoigne le cousin du défunt, encore sous le choc. La victime a immédiatement été emmenée à l’hôpital, mais il a perdu la vie. « Il n’avait pas de maladie chronique », précise son cousin. D’ailleurs, le Général Zafisambatra Ravoavy l’a confirmé hier, lors d’une rencontre avec la presse. « Il était en pleine forme durant les précédentes enquêtes, sinon il aurait eu droit à un médecin. Aucune violence n’a eu lieu durant l’enquête, son cousin peut en témoigner », avance ce directeur de la sécurité et des renseignements au sein de la Gendarmerie nationale.
Un décès « inquiétant »
« Nous allons prochainement publier sur Facebook les vraies informations concernant la publication erronée, voire diffamatoire. Nous attendons juste la confirmation de notre supérieur pour le faire. Soyez patients ! ». Cette publication du défunt suspect dans le groupe sur Facebook a attiré l’attention des internautes. « Vous ne l’avez pas lâché, au point de lui ôter la vie afin qu’il ne révèle pas la vérité », a publié sa cousine, avec une capture d’écran du post du défunt. Cette publication a suscité beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux, dans la matinée d’hier. Pour sa part, la Gendarmerie écarte toute suspicion de violence, de suicide ou d’empoisonnement. « Nous avons suivi de près les mesures de garde à vue », précise le Général Ravoavy. La Gendarmerie a même demandé une autopsie pour la poursuite de l’enquête. « Le défunt était un faux gendarme, il l’a déjà confirmé. Toutefois, nous allons continuer l’enquête sur cette affaire pour identifier ses complices et afin d’enchaîner l’assainissement du corps », d’après notre source.
A titre de rappel, Nantenaina Rakoto a été arrêté le 10 avril dernier à Toamasina, après les plaintes à son sujet. L’enquête a commencé dans la ville du Grand port, avant de se poursuivre à Antananarivo, Antsirabe et Fianarantsoa. Une fois le délai de garde à vue dépassé, le suspect a pu rentrer chez lui en attendant son déferrement. Il a de nouveau été convoqué à Antananarivo, avant son déferrement prévu cette semaine. Affaire à suivre !
La Rédaction

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff